Mauvaise foi ! C’est deux mots traduisent le comportement de la presse traditionnelle mauricienne dans la façon dont elle a traité la rencontre entre les principaux mouvements évangéliques et le Premier ministre la semaine dernière.
On a tenu à préciser que c’étaient les principaux mouvements et qu’il y a de nombreux mouvements évangéliques qui existent à Maurice et qui dominent démographiquement le pays.
La mauvaise foi de la presse traditionnelle se traduit par son manque de connaissance ou son ignorance volontaire sur la montée irréfragable, incontestable, plus que palpable des églises pentecôtistes, évangéliques, apostoliques entre autres dans le climat spirituel de Maurice.
Un des quotidiens a osé parle de 26 000 pentecôtistes à Maurice. Même les détracteurs, les haineux contre le mouvement évangélique peuvent contester ce chiffre absurde. Les résistances, les mauvais coups contre ces hommes et femmes qui ont une foi différente, démontrent à quel point ils dérangent d’autres groupes religieux.
A l’époque de Ramgoolam, l’anti-pentecôtisme battait son plein. Le leader du PTr, qui s’affirmait être un rassembleur n’était pas près de rassembler les pasteurs et autres prophètes des églises chrétiennes autour d’une même table. C’est encore une fois la différence entre lui et Pravind Jugnauth. D’ailleurs, Navin Ramgoolam a payé le prix de la campagne contre ceux qu’on appelle « Ban dans mission ».
Le vote des pentecôtistes comptera énormément lors des prochaines élections générales. Le Xournal met en garde, tout politicien, surtout dans l’Opposition, qui voudrait salir le Premier ministre, Pravind Jugnauth pour avoir rencontré les responsables de ces églises.
Le Premier ministre a démontré qu’il est le Premier ministre de tout le monde. Il n’a offert aucune faveur à ces églises mais a salué le bon travail que font ces églises dans le pays.
Certes, il y a eu cet aspect de conversion avec une demande de loi anti conversion dans le passé mais il faut rétablir les faits.
Premièrement, qu’est-ce qu’il y a de mal, quand un ivrogne cesse de boire, est délivré de l’alcoolisme ou de la dépendance de drogue. La plupart des Mauriciens reconnaissent la façon de vivre des pentecôtistes. Les Mauriciens sont témoins de ce changement.
Deuxièmement, le nouveau converti abandonne certes sa croyance religieuse mais pas sa culture. Gastronomiquement, ou sa façon de s’habiller ne change pas quand il se convertit.
Alors, cette campagne démagogique doit cesser.
L’évangile est prêchée à l’île Maurice par le frère Aimé Ciceron au lendemain des émeutes raciales. Il est venu pour la paix et l’harmonie.
Les pentecôtistes veulent être reconnus mais pas pour faire des lobbys sectaires, ni mêmes recevoir des dons de l’Etat mais pour avoir accès par exemple à certains droits, comme à la télévision. Les pentecôtistes ne sont pas sectaires, c’est la société qui les repousse et c’est ce message que le Premier ministre a compris. Tout comme il rencontre d’autre responsables de croyances religieuses, il en a fait autant avec les évangélistes.
Pravind Jugnauth a montré qu’il est à l’écoute de tous. Et pour la première fois, un chef de gouvernement n’a pas eu de complexe pour dîner avec ceux des mouvements évangéliques.
La mauvaise foi des journaux et autres politiciens sans scrupules ne pourra vaincre ces hommes et femmes de foi inébranlable, qui ne souhaitent que prier pour l’avancement de leur pays.
Comme la bible le dit : “La prière fervente du juste a une grande efficacité.»
Ceux qui veulent contester cela n’ont qu’à essayer mais c’est un combat perdu d’avance !
MAKOUBA KOTOBA