Mauritius Leaks: Maurice n’est pas un paradis fiscal ! Rama Sithanen : « Ce ne sont que des accusations frivoles avec beaucoup de faussetés et de sensationnalisme qui affectent notre image »

in Economie

A Le Xournal, nous déplorons de vive voix l’enquête de l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) sur l’offshore mauricien qui a été mise en ligne le mardi 23 juillet dernier et identifié comme “Mauritius leaks”. En effet, cette série d’articles a causé beaucoup de tort à l’offshore mauricien qui représente à elle seule 6% de notre produit intérieur brut (PIB). Encore une fois, la presse étrangère, dont l’objectif est de ternir l’image de Maurice sur le plan international, a été de mauvaise foi.

C’est pourquoi l’Etat, la Financial Services Commission et l’Economic Development Board ont pris les taureaux par les cornes pour dénoncer l’International Consortium of Investigative Journalists. Ils qualifient les articles sur notre centre financier d’incorrects. Il y a plus de 3000 traités signés par 70 pays mais l’obsession de l’ICJ semble être Maurice uniquement. A noter que la plupart des sociétés ont déploré la méthode d’enquête et la démarche de l’ICJ.

Ce n’est pas dans nos habitudes de défendre l’indéfendable. Quand Rama Sithanen, porte-parole du dossier économique du Parti Travailliste, lors d’une émission radiophonique vient dire que « ce ne sont que des accusations frivoles avec beaucoup de faussetés et de sensationnalisme qui affectent notre image », donc on peut que lui donner raison même si le Parti Travailliste est loin d’être une formation politique qui prône la bonne gouvernance.

En effet, Rama Sithanen est d’avis que Maurice doit réagir promptement afin de mettre fin à ce type de campagne malsaine de la part de l’ICIJ. A titre d’exemple, il recommande qu’un rapport indépendant soit mené pour évaluer la contribution effective de Maurice en termes de flux d’investissements au profit des pays africains. Il déplore le fait que les noms des professionnels ont été cités en termes de protection de données et de confidentialité. « S’agit-il de harcèlement, de mauvaise foi, d’un agenda caché ou ne savent-ils tout simplement pas de de quoi ils parlent ? » s’interrogent-il.

D’emblée, Rama Sithanen explique que tout comme Maurice, on compte à travers le monde 60 juridictions dont les activités se composent à 80% d’investissements transfrontaliers et bancaires. Il se demande pourquoi on s’attaque à Maurice alors que d’autres États africains, dont les Seychelles, le Botswana et Casablanca, pratiquent les mêmes activités. Il a aussi cité un récent rapport de la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement qui confirme que $ 46 milliards ont transité par le centre financier mauricien vers les pays africains. Il trouve injuste le fait que plusieurs autres centres financiers de diverses autres régions ne sont pas inquiétés de la sorte alors qu’ils ne respectent pas les mêmes exigences d’instances internationales. Il évoque ainsi Hong Kong, Singapour, Dubaï en Asie et le Luxembourg, l’Irlande, les Pays-Bas, Jersey, Guernesey, Monaco, Chypre et Malte en Europe. Dans les caraïbes, les Bahamas et les îles Vierges britanniques figurent comme de véritables paradis fiscaux où le Global Business contribue grandement à l’économie. « Le plus grand paradis fiscal se trouve sur le sol américain au Delaware, Dakota et au Nevada », dit le porte-parole du dossier économique du PTr.

Au niveau de la transparence, toujours selon Rama Sithanen, Maurice a instauré des dispositifs pour que les entités aient des directeurs mauriciens, des effectifs travaillant dans des locaux afin de satisfaire des exigences de substance. « Nous sommes conformes aux règlementations internationales et ce n’est pas que sur papier. Les régulateurs doivent améliorer leur application à tout titulaire de licences », a-t-il ajouté.

C’est clair comme de l’eau de roche que Maurice a une juridiction des plus saine au monde. A Le Xournal nous allons nous battre pour cela.

 

 

Leave a Reply

Your email address will not be published.

*