Remise en liberté de Kelly Théophile : elle était aux côtés de son ex pour
discuter l’état de leurs relations
Marie Kelly Théophile, arrêtée par Anti Drug & Smuggling Unit (ADSU) le 5
mars, lors de l’arrestation de son époux Thierry Théophile, soupçonné de traffic
de drogue, a été remise en liberté. La jeune femme, âgée de 32 ans, a convaincu
la police qu’elle n’était pas au courant des activités de son époux, et nie toute
participation de quelconque façon à un trafic de drogue. Sa présence dans une
chambre d’hôtel à Riambel, au côté de Thierry Théophile, avec qui elle vit
séparément depuis un bon bout de temps, a été expliqué par un rendez-vous que
ce dernier lui aurait donné la veille. Une version qui a été confirmée par le
concerné.
Pour l’historique, l’Anti Drug & Smuggling Unit (ADSU) avait réussi un gros
coup de filet avec la découverte de Rs 8,7 millions d’héroïne dans le tiroir d’une
« debt collector » à la Citadelle Mall. Tout a débuté le 25 février lorsque
l’équipe du Detective Inspector Mohes a obtenu certains renseignements quant à
la présence de ce colis de drogue au sein d’un bureau ayant comme activité la
gestion et l’acquisition des finances. Les policiers ont débarqué dans cette
compagnie pour interpeller Esther Deborah Atwaroo (21 ans), qui habite Cité la
Cure.
L’ADSU a fouillé les tiroirs de sa table de bureau en mettant la main sur une
sacoche bleue, renfermant 10 sachets d’héroïne enroulés avec du ruban adhésif.
Se trouvaient également une balance électronique, une boîte contenant une
montre en argent et deux cellulaires. En fouillant son sac à main, les policiers
ont découvert deux autres téléphones portables. La police a confirmé qu’elle
avait sur elle 582 grammes d’héroïne valant Rs 8 730 000. Après son
inculpation provisoire en justice pour le délit de drug dealing with aggravating
circumstances , la police l’a placée en détention. Entre-temps, son interrogatoire
a débuté.
La police a compris qu’elle n’a pas la capacité financière et les contacts
nécessaires pour importer cette drogue. Il est estimé que Esther Deborah
Atwaroo aurait reçu une certaine somme d’argent pour garder cette drogue, vu
qu’elle a un casier judiciaire vierge dans l’expectative que la police ne
soupçonne pas qu’elle est mêlée à un trafic.
Esther Deborah Atwaroo a accepté de collaborer avec la police, qui a procédé à
un examen des appareils saisis en sa possession. Les soupçons sont tombés sur
Louis Thierry Theophile (34 ans), résidant Cité Roche-Bois, sauf que ce dernier
était absent depuis plusieurs jours. Sans compter qu’il n’est pas un inconnu des
services de police vu qu’il a été arrêté dans le passé pour des cas de vol avec
violence.
Samedi dernier, la police a appris qu’il se terrait dans un appartement à
Riambel. La police a donné l’assaut à 5h20 le matin et devait trouver le suspect
en compagnie de son épouse, Marie Kelly Etienne Theophile (32 ans). Louis
Thierry Theophile a tenté de faire preuve de résistance en empêchant l’ADSU
de procéder à une perquisition. Les policiers ont dû faire usage de la force pour
le maîtriser. Par la suite, ils ont mis la main sur des billets totalisant Rs 472 750,
qui proviendraient d’activités illicites, trois chaînes en or, un médaillon, une
paire de boucles d’oreille, cinq anneaux en or, et deux cellulaires.
Lors de l’arrestation, Marie Kelly Théophile avait été placée en détention au
poste de police de Sodnac alors que son époux était au centre de détention de
Vacoas. Mais si ce dernier a gardé le silence alors que Marie Kelly Théophile a
catégoriquement nié être mêlée à un trafic de drogue. Elle a déclaré qu’elle était
séparée du suspect. D’ailleurs, ce dernier réside à Roche-Bois alors qu’elle
habite la région de Saint-Pierre. Elle avance que c’est Thierry Théophile qui l’a
appelée à Riambel car il voulait discuter de leurs relations.
La trentenaire avance qu’elle s’est rendue sur le lieu ignorant, qu’il y avait des
objets suspects sur lui. Finalement, quelques heures après leurs arrestations,
Thierry Théophile a confirmé la version de son épouse. Après une nuit passée
en détention, cette dernière a été relâchée sur parole.
Entretemps, l’ADSU poursuit son enquête, plus particulièrement sur les
fréquentations de Thierry Théophile. Ce dernier n’était pas en mesure
d’expliquer la provenance de toute la somme découverte alors qu’il n’a pas
d’emploi fixe. Sans compter le fait qu’une Debt Collector (21 ans), travaillant
dans un bureau au Citadelle Mall, a révélé son nom après la saisie de Rs 8,7 M
d’héroïne dans le tiroir de son bureau le 25 février. Selon cette jeune femme, elle
avait reçu des instructions de cacher ce colis. Pendant une dizaine de jours, la
police était à la recherche de Thierry Théophile et c’est sur la base de certains
renseignements qu’elle l’a intercepté dans cet appartement à Riambel.
