Dev Jokhoo « J’aurai conseillé au PM de ne rien répondre sur la question de sécurité nationale »…

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La sécurité nationale n’est pas un produit publicitaire.
Invité sur les ondes de Radio Plus mardi dernier, Dev Jokhoo, ancien patron
du National Security Service, (NSS) a longuement parlé de la sécurité
nationale. Selon lui, Pravind Jugnauth n’a aucune obligation de s’étendre sur
la question.


D’abbord, Dev Jokhoo, invité de Jean Luc Emile sur les ondes de Radio Plus, a
fait ressortir que la sécurité est un sujet vaste. C’est uniquement ceux qui
évoluent dans ce domaine, qui pourraient comprendre son importance.
Réagissant par rapport à tout le débat concernant cette affaire opposant le
Premier ministre Pravind Jugnauth et l’ex CEO de Mauritius Telecom Sherry
Singh, il devait affirmer ceci : « Si je devais donner un conseil au Premier
ministre, je lui aurai conseillé de ne rien répondre par rapport à la question de
sécurité nationale.»


L’ancien patron du NSS, a avancé que la sécurité nationale, ce n’est pas un
produit publicitaire. « Enn conversation entre deux chefs d’Etats ou bien deux
chefs gouvernement ce enn priviledge information et non pas pou être exposer
publiquement. »


Avant d’ajouter que le Chef d’Etat Mauricien, devait tout simplement donner
l’ordre et ceci sans même fournir aucune explication.
Dev Jokhoo a aussi maintenu que la priorité du gouvernement et des ‘Security
officers’, c’est que nous ne soyons jamais pris par surprise. Il a rappelé au
passage que nous avons notre réseau de sécurité local et international. En
2000, Sir Anerood Jugnauth, avait deux security advisors, dont un venait de
l’Inde et il exerçait son métier sans aucun reproche. Il est un exemple à suivre.


Terrorisme imprévisible
L’ancien patron de la NSS est également revenu sur les actes de terreur à Bali.
« Qui aurait cru qu’un jour, Bali ce lieu touristique serait un jour frappé par des
actes terroristes. Et, nous qui dépendons beaucoup de l’industrie touristique,
on ne peut pas dire que nous sommes à l’abri. Il faut toujours être à cheval sur

la sécurité nationale », a-t-il soutenu. Au passage, il est revenu sur les actes
terroristes au Taj Hôtel à Mumbai. Lors de ces incidents, nous avons perdu un
compatriote. « C’est connu que les téléphones cellulaires des terroristes étaient
alimentés de l’ile Maurice. Ce fait est ressorti lors de la commission d’enquête
en Inde. Il y a eu un autre cas où un Mauricien est parti faire la guerre à
Mogadishu avant de retourner à Maurice. Pour autant de raisons, il faut aussi
être prudent en octroyant la nationalité mauricienne à des étrangers. »
Selon lui, « on ne doit plus voir des terroristes comme des personnes qui ne
sont pas éduquer. Aujourd’hui, ils manipulent l’informatique et peuvent faire
sauter une bombe à gauche ou à gauche ou à droite avec un simple portable. »


Par la suite, Jean Luc Emile, a interrogé Dev Jokhoo sur les mots qui sont sur
toutes les lèvres : haute trahison. Tout d’abord a-t-il répondu, pour avoir de
bonnes informations crédibles, un bon réseau de contacts est primordial. Dans
le passé, il y avait tout un organigramme. Il a cité entre autres, ‘le security
advisor étranger ‘, le Terrorisme Unit. Régulièrement, il y avait des rencontres
avec les différents stakeholders, notamment la douane, le personnel du port,
de l’aéroport, les officiers de prison. « Si jamais les concernées avaient des
informations douteuses, ils informaient le Premier ministre. Mais maintenant,
je ne sais pas comment tout ceci fonctionne, » a-t-il soutenu.

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