Hôpital du Nord : Un jeune médecin arrêté pour trafic d’ordonnances et de psychotropes

in Sante

Une équipe de la Crime Investigation Unit (CIU) de la Northern Division a arrêté un médecin (30 ans) de l’hôpital du Nord pour trafic de psychotropes et d’ordonnances. La police a eu des renseignements selon lesquels que cet
habitant de Pointe-aux-Piments utilisait sa position pour vendre des ordonnances à des personnes qui devaient présenter un certificat médical dans leur travail. Selon le nombre de “sick leaves” demandé, le prix pouvait varier
entre Rs 300 à Rs 1 000. Un constable s’est rendu sur place mardi dernier en se faisant passer pour un patient. Il a rencontré le médecin, qui a confirmé les bruits qui couraient sur son petit trafic. Le policier a alerté ses collègues dans la salle d’attente avant de révéler son identité au médecin. Les policiers l’ont fouillé et ils ont saisi 28 ordonnances déjà estampillées et 60 comprimés de psychotropes.

Interrogé sur ces médicaments, il a avoué que « misie, sa bann konprime là se bann konprime sikotrop sa. Mo ti gard sa avek mwa pou enn klian ». La police l’a informé qu’il a commis un délit sous la ‘Dangerous Drugs Act’. Le médecin
est resté silencieux. La police soupçonne que les comprimés étaient destinés à un proche du médecin. Quant aux ordonnances, les enquêteurs estiment qu’il les utilisait pour fabriquer de faux congés maladie à des clients ou pour qu’ils puissent se rendre dans une pharmacie pour acheter des psychotropes légalement car pour ce genre de médicament, l’ordonnance d’un médecin est de rigueur.

Après son arrestation, le médecin a été emmené au poste de police de Pointe- aux-Canonniers où il a passé la nuit en détention. Il a été inculpé au tribunal de Pamplemousses mercredi dernier, sous une accusation provisoire de “possession of dangerous drugs”. La police a saisi les psychotropes comme pièces à conviction. Elle tente d’établir à combien de personnes le médecin a émis ces ordonnances, alors que les policiers vont examiner les livres de la pharmacie de l’hôpital pour savoir si les psychotropes proviennent bien de ce lieu.

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